Mondialisation et régionalisation

 

Le Maroc face à la mondialisation

 

 

La mondialisation est un impératif incontournable, même si sa contestation demeure vivace. Le mouvement qu’elle induit pour les pays de l’OCDE rend à la fois plus urgent et plus difficile la création d’une dynamique permettant au tissu économique, des pays les moins avancés, d’évoluer et de prospérer à court et à moyen terme. Dans ce contexte, on constate que le Maroc tarde à mettre en place et à renforcer les structures organisationnelles des entreprises dans lesquelles résident les déterminants de la performance économique. En effet, il est absolument nécessaire d’adopter une approche similaire seule capable de donner, aux différents acteurs économiques, la possibilité de s’approprier des moyens nouveaux pour produire un changement salutaire. Comme on peut le constater d’emblée, l’enjeu est considérable et il faut faire un effort particulier pour cerner les défis auxquels sera confronté notre pays, particulièrement sur le plan économique. Ce faisant, nous allons développer le sujet sur axes en privilégiant l’aspect économique :

 

Définition de la mondialisation et précision de ses caractéristiques ;

Description de la situation et des défis auxquels devront s’affronter les acteurs économiques ;

Présentation des avantages et des contraintes.

 

La mondialisation, au sens large du terme, constitue à la fois le processus et le résultat du processus selon lequel les phénomènes de divers ordres (économie, environnemental, politique, etc.) tendent à revêtir une dimension proprement planétaire.

Pour ce qui nous concerne, cette mondialisation se caractérise par l’existence d’une économie mondiale de plus en plus intégrée et unifiée. La constitution de cette économie mondiale est la conséquence de l’accroissement continue des échanges de marchandises et de la délocalisation de la production du fait de l’importance prise par les entreprises multinationales qui contrôlent plus de 30% de la production mondiale. Parallèlement à la croissance du commerce international  et au développement des investissements directs, la mondialisation financière se développe également.  Elle a pris de l’ampleur avec l’avènement du système de taux de change flexibles mais surtout du fait de la libéralisation dans le monde financier.

 

Le Maroc, nous le savons, a prit le parti de s’intégrer à l’économie mondiale dans son nouveau contexte. Sa préparation aux échéances liées a cette intégration exige, à l’évidence, une mise à niveau de ses entreprises. Or, la plupart des entreprises sont souvent mal gérées et sous l’effet d’une structure archaïque, caractérisée par une centralisation accentuée du pouvoir, un organigramme informel, sinon inexistant. A cela s’ajoute, un environnement économique qui évolue très lentement et qui reste marqué par la culture d’une période où les barrières douanières cachaient les insuffisances d’une administration figée.

 

Aujourd’hui, quels que soit leurs métiers ou leurs tailles, les entreprises marocaines n’ont plus d’autres choix que d’entrer dans la course à la mondialisation, d’ou l’urgence de se mettre à niveau. Cela les poussera à une plus grande rigueur dans la gestion de leurs affaires afin de réduire leurs coûts de production pour être plus compétitives. Leur environnement économique auquel il conviendra de s’adapter est désormais marqué par la dé-protection douanière, le désengagement de l’État, l’arrivée massive de concurrents étrangers puissants et compétitifs.

 

 A l’ère de la mondialisation, l’État voit son rôle redéfini, en passant d’un État protectionniste à un État régulateur. Les complications administratives, en l’occurrence celles des procédures, est un terrain fécond à l’apparition de  maux dont il faudrait se débarrasser et en premier lieu la corruption. Pour cela, l’État doit à travers ses établissements, instaurer une simplicité, une rationalisation et un raccourcissement des procédures administratives pour ne pas gêner les investissements.

Aujourd’hui, l’État protège les entreprises nationales par des défirent  moyens : barrières douanières, subventions….. ce qui rend nos entreprises dépendantes de cette protection. Donc d’ici 2012 une culture  de qualité et de compétitivité doit être adoptée, en plus, toutes formes de protection doivent disparaître progressivement. Parallèlement à ces mesures l’État doit opter pour des mesures d’accompagnement tel que l’octroi de crédit sans intérêts, adaptation des textes et des lois par rapport à la mondialisation, la modernisation du cadre juridique de l’entreprise et son adaptation aux normes internationales, ainsi que le développement des infrastructures de base pour attirer les investissements étrangers, sans oublier l’assistance en matière de formations.

 

Si la mondialisation impose à notre pays de faire face, très vite, à ces insuffisances, elle lui ouvre la possibilité d'accéder à certains marchés des pays développés…mais il doit en payer le prix, a court terme tout au moins, car la mondialisation conduit à l’accentuation des inégalités de développement entre les pays du nord et du sud et à la différenciation de développement au sein de chaque pays. En effet, elle implique pour un pays comme le nôtre et plus généralement pour tout pays du Tiers-monde une re-colonisation intégrale sous des formes nouvelles.

 Ainsi, les accords euro méditerranéens, loin d'instituer un "partenariat" visent avant tout à renforcer "librement" les rapports de dépendance et à légitimer la poursuite des politiques d'ajustement structurels. Avec en perspective, un développement de la marginalisation de régions entières, de l'exclusion sociale, une dégradation des conditions de vie et de travail pour le plus grand nombre, la remise en cause accélérée des acquis sociaux, la montée des inégalités sociales permettant la concentration et l'accumulation des richesses, au profit d'une minorité. Cette réalité acceptée, gérée par les gouvernements successifs, relais actifs des "contraintes de la mondialisation" est présentée comme un fait qui s'impose sans autre choix possible.

 

Il faudrait gérer convenablement cette situation de manière à en atténuer les effets négatifs sur les plus démunis et surtout en réduire la durée par la mise en place de structures performante dès à présent.

 

                                                                          source : nborki@hotmail.com

Acteur de la mondialisation, le Maroc se donne pour feuille de route le programme émergence 
  Publié le : 29.07.2006 | 15h57

Le Maroc est aujourd'hui un vaste chantier de réformes et de projets. Car la plus Haute Autorité de la Nation a décidé de relever les défis majeurs pour enrayer la pauvreté. Des défis qui seront atteints par le développement économique.
Le discours du Souverain en date du 18 mai 2005, suite auquel fut lancée l'Initiative nationale pour le développement humain, l'atteste.


"Nous avons franchi des étapes importantes dans le processus de construction d'une économie moderne et performante, à travers les multiples projets d'infrastructure et de mise à niveau de l'appareil productif national, et les divers dispositifs de promotion de l'investissement et de l'initiative privée, ainsi qu'à travers les politiques sectorielles et les programmes de développement régional, lancés récemment par nos soins dans les régions de l'Oriental et de Souss-Massa-Daraâ, pour étayer les réalisations accomplies depuis quelques années déjà dans les régions du Sud et du Nord du Royaume ".

La transition économique est désormais d'actualité et les défis recensés à tous les niveaux. Les moyens pour les relever également. La finalité est d'entretenir au cours des dix prochaines années un taux de croissance économique qui avoisine les 7%.

L'étude réalisée par le cabinet international Mc Kinsey a permis de dresser un état des lieux sur la santé économique du Maroc. De là, une série de recommandations a donné naissance au programme Emergence qui identifie, commente et valorise les pôles de croissance de l'économie nationale.

L'accélération de la croissance devra générer, sur la période 2004-2013, 91 milliards de dirhams de PIB additionnel ; ce qui devrait induire 440.000 emplois.
L'urgence est réelle. L'intégration du Maroc sur l'échiquier international accélère les processus. Les différents rapports de la Banque Mondiale attestent de cette même urgence à renverser le trend et passer à la vitesse supérieure. A travers la voie souveraine, le Maroc a pris le pas de course pour le réaliser rapidement mais sûrement.

Certains chantiers ont déjà démarré. Parmi les plus importants, celui qu'abrite la ville de Casablanca et qui vise le développement des métiers de l'off shoring (délocalisation) : Casa Shore. Il prendra pied à Bouskoura. Et sur les 135 filières identifiées par le programme Emergence, 12 d'entres elles offrent déjà des opportunités certaines comme l'aéronautique, les centres d'appels, la comptabilité, la gestion administrative… Dans le même sens, certains marchés relatifs à la délocalisation de la production de la petite et moyenne séries dans la Défense ou la Santé, par exemple ont déjà été prospectés…

Le potentiel du pôle off shoring est estimé à 15,2 milliards de dirhams du PIB (produit intérieur brut). Cette création de richesse devra induire la création de 91000 nouveaux emplois directs, d'ici l'année 2013, sans compter les effets multiplicateurs.

Autre pôle de développement, les métiers des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) et de la recherche et développement (R&D). C'est à Sala Al Jadida que le projet Technolopolis naîtra pour les porter et les promouvoir.

Le secteur automobile présente par ailleurs des opportunités de sous-traitance industrielle à l'export. Particulièrement, les métiers de l'assemblage et de la rechange indépendante représentent, également, deux centres de profit. La société Somaca sera le principal site de développement du genre. Les déplacements officiels qui ont été organisés, notamment, dans les pays d'Asie ont permis de jeter les jalons des premières coopérations.

Dans le domaine de l'électronique, des niches de délocalisation ont été également identifiées. L'industrie agroalimentaire a été mise sous le signe de la valorisation. L'impact a été estimé à près de 3 milliards de DH de PIB avec la création de près de 6000 emplois à l'horizon 2013.

Pendant la même période, la transformation des produits de la mer a connu une forte croissance depuis déjà plusieurs années. Sa valorisation devra se chiffrer à 3 milliards de DH de PIB additionnels induisant 35.000 emplois directs. Enfin, l'artisanat à fort contenu culturel représente un fort potentiel pour le Maroc. A l'export, il s'agira de diversifier les opportunités par l'élargissement de la gamme des produits artisanaux allant de la décoration à la bijouterie en passant par l'habillement et les accessoires. Sur le marché local, l'amélioration des circuits de distribution permettra à cette activité de suivre celle du secteur du tourisme. Un enjeu réel pour un tel secteur qui devrait assurer 4 milliards de dirhams de PIB additionnels et 23000 nouveaux emplois.

En marge, les secteurs du tourisme et du textile et de l'habillement sont en avance par rapport au reste du peloton. Qu'il s'agisse du contenu du plan Azur concernant le premier domaine ou le second dont la promotion s'identifie à la mise en œuvre du Programme Emergence Textile, les avancées vont bon train…Les projets sont énormes. Les enjeux également. La réussite du premier dépend essentiellement du financement des projets et du foncier. La première problématique vient de trouver il y a quelques semaines une heureuse issue. Un premier fonds touristique de près de 2,2 milliards de dirhams signe l'entrée par la grande porte du président de la BMCE Bank. Le second d'une valeur monétaire de 2,5 milliards de dirhams résulte d'un montage financier entre la CDG, Attijari Wafabank et
la BCP.

Pour ce qui est du secteur du Textile et de l'Habillement, et le marché américain représente aujourd'hui des niches pour les opérateurs du domaine. D'ailleurs les opportunités de l'accord de libre échange qu'a signé le Maroc et les Etats-Unis sont d'autant plus intéressantes à saisir que les américains se sont réservés le droit de reconduire une seconde fois, l'accord de l'autolimitation dont la première date arrive à échéance en 2008. Le défi de pénétrer les marchés américains est important. Car même si le Maroc a marqué des points avec les donneurs d'ordre européens, la démarche de conquête des niches américaines s'avère différente.

C'est d'ailleurs pourquoi le soutien de l'USAID en direction des opérateurs marocains s'est concrétisé par la mise en place du programme New Business Opportunities (NBO) doté de 9 millions de dollars. Concrètement, pendant quatre ans, les entreprises marocaines désireuses de s'exporter sur le pays de l'Oncle Sam bénéficieront de l'expertise des experts américains de l'ONG internationale. Quarante exportateurs par an seront pris en charge par le programme. L'objectif a été fixé. Pour l'heure, 53 entreprises ont été visitées. Le fonds de la promotion qui porte sur une enveloppe de 20 MDH permettra aux "textiliens" de financer une partie de leur campagne promotionnelle pour prospecter les marchés étrangers.

Chaque région du pays rappelle ses propres défis.
La nouvelle charte communale qui fut adoptée en 2002 a introduit le processus de décentralisation et de développement humain local. Sur le plan économique, le programme Emergence a été décliné selon les potentialités de chaque région.
D'emblée, les chantiers ont été lancés.

Dans les Provinces du Sud, l'amélioration de la qualité de vie des populations passera également par le développement économique. L'utilisation des ressources locales est en cours d'optimisation à travers notamment le micro crédit. D'un autre côté, la valorisation des richesses naturelles et tout spécialement dans le secteur de la pêche (transformation des produits de la mer) permettra de rétablir les équilibres socio-économiques et financiers pour un projet social global. Une enveloppe de près de 2,6 milliards de dirhams a d'ailleurs été allouée à cette fin.

Bref, les projets de construction de nouvelles infrastructures (routes, ports, aéroports…), de logements sociaux, de villages de pêche, de développement de l'artisanat et d'autres encore sont autant de défis à relever dans ces régions. Le compte à rebours a déjà commencé.

Pour la ville d'Agadir, ce sont les deux pôles " agro-industrie " et "pêche" qui ont été identifiés comme porteurs de valeur ajoutée. La région Souss Massa Drâa est d'ailleurs en expansion dans sa globalité. Dans le Nord du pays, les zones franches de seconde génération seront principalement exploitées au profit des secteurs automobile, aéronautique et électronique. Au-delà, Tanger est en totale reconstruction. Pour la ville de Nador, une étude spécifique à la région permettra de faire ressortir les pôles à promouvoir. La dernière visite du Souverain témoigne de l'intérêt de leur développement. L'Oriental dans toute sa globalité est visé par ce changement.

La réhabilitation des zones industrielles des villes Settat et Berrechid découle également de la stratégie globale de développement de la région Chaouia Ouardigha. 46 MDH, c'est le budget alloué à cette opération. La chambre de commerce, d'industrie et des services de Settat des provinces de Settat et Benslimane a par ailleurs signé une convention de subvention avec la Communauté Européenne pour le cofinancement du projet de la réhabilitation environnementale de la zone industrielle de Berrechid. Il s'agit du programme Life Pays Tiers 2004 dont le coût global du projet est estimé à près de 4,8 MDH.
La contribution européenne se situe à hauteur de 70% du coût global des travaux.

Cette nouvelle configuration permettra ainsi de désengorger la ville de Casablanca tout en assurant une offre globale (logistique, foncier, compétences…) aux investisseurs. Sur le plan purement touristique, la ville de Casablanca aura sa propre Marina.

Le projet relookera une côte casablancaise qui se cherche encore sur le plan esthétique. Une belle manière également d'amorcer la refonte d'un schéma directeur de la métropole en cours de gestation depuis des années… Les différents projets sociaux lancés pour résorber les bidonvilles s'intègrent à la trame urbanistique. La cohésion s'impose donc aisément.

A Rabat, le projet d'aménagement de la vallée du Bouregreg, lancé il y a six mois, devra être finalisé dans cinq ans. S'étalant de l'estuaire au pont Moulay Hassan (Bab Al Bahr), sa venue viendra remédier à certaines concentrations démographiques que subit la capitale du Royaume d'une manière organisée et durable.

Au final, chaque zone du pays aura son propre programme de développement de telle sorte à ce qu'à terme, le projet de société annoncé par le Souverain lors du discours du 18 mai 2005 soit concrétisé. Mais pour y parvenir, le Maroc devra passer par des réformes tant sur le plan économique, social ou politique…

La croissance économique passera nécessairement par la mise en route de plusieurs réformes. De la justice, à la nouvelle politique énergétique en passant par la modernisation de l'administration, les points négatifs qui ont été recensés dans le dernier rapport de la Banque Mondiale ont été pris en compte. La modernisation de l'administration devra la positionner en tant que facilitateur. La réforme des chambres de commerce et d'industrie qui vise à leur conférer une autonomie va dans le même sens.

L'exercice s'annonce difficile même si les chantiers ont été effectivement lancés. L'allègement des procédures administratives à l'investissement est d'actualité. Son impact sur les volumes des investissements étrangers et nationaux est clair.
Il faut reconnaître que le Maroc a entrepris une série de réformes et ce, dans les domaines les plus sensibles. Celle de la Justice permettra de ramener un climat de confiance aux investisseurs étrangers.

D'autres sont en cours de route. La nouvelle politique énergétique en est un exemple. Plus, le dossier est sensible
Selon certains experts, "la demande en énergie du Maroc ira crescendo jusqu'en 2025. les déterminants de cette progression sont principalement l'accroissement naturel démographique, la croissance économique et les progrès sociaux". Partant de là et compte tenu des nombreux chantiers lancés à l'échelon national, le Maroc doit changer sa politique énergétique.

En clair, la diversification énergétique s'impose. Une des sources sera le gaz. Le cycle combiné de Tahaddart 2 et la centrale thermo solaire d'Ain Beni Mathar représentent les deux projets qui ont été lancés à cette fin. Leur mise en route permettrait d'assurer une consommation qui avoisinerait les 2,125 KTep. Reste que le gaz en tant que source d'énergie servirait exclusivement à l'industrie. Particulièrement dans l'axe Kenitra Jorf Lasfar, l'utilisation massive de gaz devra amortir le coût énergétique.

Dans la même philosophie, la réforme fiscale et le démantèlement douanier accompagnent la libéralisation des secteurs. Cette action devra aiguiser la compétitivité des entreprises.

Les métiers de l'off shoring et des Techonologies de l'Information seront assurés au sein de la nouvelle bâtisse de l'OFPPT situé à Bouskoura, non loin du projet Casa Shore. L'objectif est clair: doter les futures entreprises exportatrices de services qui s'installeront à Casa Shore, des compétences nécessaires pour lancer leurs activités.

Et ce, conformément au Programme Emergence…"Concrètement, la formation des compétences sise sur le nouveau site de l'OFPPT sera destinée à des profils bac + 2, bac + 4 avec une production annuelle de 40 à 50000 profils cibles ", ont annoncé les officiels lors de l'inauguration du site.

Pour inciter les entreprises à investir dans le domaine de la formation, les divers enseignements proposés par le centre seront subventionnés à hauteur de 50.000 DH par employé, sur une période de trois années. L'objectif étant que d'ici 2009, le catalogue de formation national sur les métiers de l'offshoring retienne près de 20 à 25000 formations qualifiantes.

De là, cette démarche deviendra le modèle à suivre pour atteindre dans d'autres domaines la fameuse équation formation-emploi. La promotion de l'emploi doit être en effet ciblée. Les dernières mesures incitatives prises pour endiguer le chômage devraient accélérer le processus.

Car c'est un fait : selon les spécialistes, "le marché de l'emploi recevra une offre de travail additionnelle de plus de 250.000 personnes par an. Cette offre additionnelle s'ajoutera à l'offre actuelle déjà largement supérieure à la demande ; l'économie marocaine n'ayant créé qu'environ 218000 emplois par an, en moyenne durant la décennie passée". Autrement dit, l'ANAPEC devra passer à la vitesse supérieure. D'ici 2008, il s'agira d'insérer 200000 personnes en quête d'emplois. Bref, c'est seulement de cette manière que la cohérence des actions sociales et économiques sera vérifiée.

Le projet de société dépend de cette même cohérence.Au-delà, la pérennisation de ces actions devra être garantie par la Bonne Gouvernance. Le développement durable en dépend. Le mot d'ordre a été exprimé par la plus Haute Autorité de la Nation.
                                                                                              source :
jalil3500@yahoo.fr

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